les mardis de l'été à la Maison vieille

voici la première animation de l'été à la Maison vieille, tout le programme sur "lamaisonvieille.fr".

Tout le mois de juillet nous accueillons le peintre Jacki Maréchal et son exposition « Un homme dans la foule », et mardi 9 juillet à 17h00, à l’occasion du vernissage, venez le rencontrer, discuter avec lui autour d’un verre. Vous pourrez dans la foulée partager le repas avec l’artiste, mais aussi avec Florence Buti, la nouvelle administratrice générale du festival des « Lectures sous l’arbre » et éditrice à Cheyne, que nous avons le grand honneur d’accueillir cette année. Après le repas, elle nous présentera la programmation du festival, répondra à vos questions et nous lira des textes de quelques-uns des auteurs invités. Cette soirée, comme toutes celles de l’été, est en formule repas-spectacle, 18€ (sans les consommations), sur réservation.  

rappel : le café-librairie la Maison vieille est ouvert dès le 5 juillet tous les jours de 11h00 à 21h00 (seul jour de fermeture le jeudi). Merci de garer vos véhicules au champ du point de vue ; pour les soirées, il n’est pas inutile de prévoir une lampe pour le retour au parking.

Plus d'info sur le mardi 9 juillet :

Pierre Soulages a dit un jour : « la peinture, ça ne se regarde pas, ça se fréquente ». Venez donc fréquenter la peinture de Jacky Maréchal : des expositions dans de nombreux musées et  galeries, en France et en Europe, que ce soit en Suisse, en Allemagne, en Espagne, en Hollande ou en Italie font de ce peintre un grand témoin de notre temps. Tout le mois de juillet nous accueillons son exposition « Un homme dans la foule ». Ce titre, emprunté à une magistrale nouvelle de Budd Schulberg, illustre la notion de regard, celui du peintre évidemment, celui qui vous portez sur le tableau, qui lui même vous accroche… des yeux.

« Selon Jean Dubuffet, une oeuvre d‘art est intéressante uniquement si elle est une projection spontanée et directe de ce qui se passe à l‘intérieur de quelqu‘un… Je crois que c‘est seulement dans cet « art brut » que l‘on peut trouver le processus naturel et normal de la création artistique dans sa forme la plus pure et la plus élémentaire (). C‘était probablement ce côté cru qui m‘a presque tout de suite fait penser à Dubuffet lorsqu‘en entrant dans la salle d‘exposition vendredi soir, j‘ai vu les oeuvres de Jacki Maréchal. Les grand visages, plats, qui me fixaient de toutes parts, avec de grands yeux, de grands nez et de grandes bouches, des visages au caractère féminin, peints de façon frontale, jetés avec quelques traits sur la toile ou sur le papier. L‘impression du brut, de la limitation au strict nécessaire était encore renforcée par la réduction souvent dominante au noir et blanc, les contours noirs tracés avec un crayon particulièrement épais, de façon presque enfantine… » Dr. Lieselotte Sauer-Kaulbach, docteur en histoire de l'art, journaliste pour le Rhein zeitung et critique d'art.